Un jour… c’est une belle date. Mais il y a tellement de « un jour ». Cette phrase est à la fois pessimiste et optimiste. Il y a une idée qu’on a le temps pour remettre à plus tard, qu’une chose hypothétique pourrait se réaliser un jour. Mais il y a aussi la douleur du doute. De la question mais quand?
Le futur a du certains que le conditionnel paralyse par son manque de certitudes
Michel Berger aura fait son titre sur un Si tu crois un jour… en n’utilisant que du présent avec plusieurs. Il y a une force dans ce présent, car il est là, immédiat. Le futur est tellement changeable et certains, incertains… Le présent est fugitif, il ne se saisit guère, du coup un peu comme l’autre qui est nous est étranger, il y a cette magie dans ce présent.
Mais si tu crois un jour que tu m’aimes
Ne crois pas que tes souvenirs me gênent
Et cours, cours jusqu’à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m’aimes
Et si ce jour-là, tu as de la peine
À trouver où tous ces chemins te mènent
Viens me retrouver
vive le présent!