Je ne sais pas si vous avez remarquez que souvent on a tendance à suivre des individus qui nous ressemblent plus ou moins, qui sont souvent différents, plus forts ou moins bons sur certains éléments. C’est ce qu’on peut appeler l’effet de contraste.
Le besoin de rehausser notre estime de soi
On a tous dans notre entourage un gars qui est meilleure que nous et une autre personne un peu moins bonne que nous que nous aimons présenter lors de nos sorties. Par un effet de contraste on va percevoir nos qualités maximisées ou minimisées. On va donc tendre à se perfectionner ou à se dire «Je ne suis pas si mal que ça», par ces fréquentation nous allons rehausser notre estime de soi ou nous fixer de nouvels objectifs.
Cet effet de contraste peut soit être méliorative ou dépréciative, mais nous en avons besoin pour nous sentir plus fort. Quitte souvent à passer pour un connard ou un égoïste.
Trop s’entourer d’être en dessous de nos capacités peut-être néfastes
Nous allons peut-être nous mettre dans une zone de confort sans jamais voir réellement notre aptitude face à une concurrence plus drastique. Il est vrai qu’à la longue nous allons nous prendre au jeu et soi être un véritable tyran ou un grand frère. Etre le meilleur parmi d’autre c’est bien, mais nous pouvons passer rapidement à un état d’esprit de tyran qui ne fera que jeter à tout vent ce qu’il a. Les plus faibles peuvent se sentir méprisé pour ce qu’ils sont, alors qu’ils sont au final nécessaire dans cet effet de contraste.

La comparaison à la photo
En photographie le contraste est important, dès le début de la photographie nous avonstendance à comparer une photo manquant de contraste à une belle photo avec un contraste équilibré. N’essayez pas d’être le plus fort sans cesse, car vous êtes également pour d’autre le contraste en basse lumière.
En Psychologie sociale : L’effet de contraste est un biais de jugement qui fait que la perception d’une information est affectée par la perception d’une information de nature opposée produite antérieurement ou en même temps. Cet effet ne s’applique pas uniquement à la perception, il intervient également dans la cognition, car le jugement que l’on porte sur une personne ou sur soi-même ne l’est jamais de manière absolue, mais relative.
Exemples :
- un objet gris apparaît plus sombre s’il est placé sur un fond blanc que s’il l’est sur un fond noir.
- si l’on trempe en même temps la main droite dans l’eau froide et la main gauche dans l’eau chaude, puis les deux mains dans l’eau tiède, les deux mains ressentiront des températures différentes, plus chaude pour la main droite et plus froide pour la main gauche. Plus d’infos
Si vous souhaitez en apprendre plus il y a un chapitre dans «Le Malaise dans la Culture» Nous cédons à cette objection et renonçant à un effet de contraste…
Une réflexion sur “L’effet de contraste”