Lettre à l’absence #02

86400 secondes c’est long, c’est futile, mais long, soit une journée, une journée à courir, à penser, à penser à ne pas penser. Penser à ne manquer, penser à ne pas oublier, penser à oublier ce qu’on devrait oublier. 86400 secondes c’est court quand c’est le peu qu’il pourrait rester à vivre, un enfer à ces personnes dans les hôpitaux, ces personnes qui attendent une réponse, ces personnes qui voudraient que leurs enfants, leurs amis pensent un peu à eux. Pourquoi chercher la sécheresse en plein oasis? Parfois on est heureux, parfois on voudrait plus, on voudrait toujours mieux. Une famille même si elle n’est pas parfaite c’est précieux, une vie est précieuse, respirer c’est précieux, certaines personnes ne le peuvent plus sans assistance respiratoire. Courir, marcher c’est précieux, se réveiller chaque matin est précieux, pouvoir serrer dans ses bras son frère, sa soeur c’est précieux, entendre au téléphone la voix de son père, de sa mère c’est précieux, parfois un Adieu est précieux et douloureux.

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Le Mec qui Passe rencontre un pervers

Je ne parlerai pas de pervers narcissique, mais plutôt d’un exhibitionniste. Nous étions entre amis assis sur un banc quand soudains un homme en gros imperméable gris s’avance devant moi (enfin nous) et on se dit en se marrant « AHHH on dirait un pervers en imper… » Et là on ne sait pas pourquoi il s’avance franchement et ouvre son imperméable et on voit qu’il est naked…. Comme le mec à poil, sauf qu’on n’avait pas vraiment envie de faire la chose. Continuer de lire « Le Mec qui Passe rencontre un pervers »

Les mélodies du bonheur

Ce soir j’ai été bousculé par un mec qui ne respecte rien – L’Histoire prend place en l’an 2018, en cet endroit merveilleux de Ris Orangis avec ses super travaux, c’est le bordel… j’y ai perdu mon tel… L’ordinateur marche encore… tant mieux je touche du bois, le mec s’est barré sans laisser de numéro… un peu normal vu son manque d’éducation. Continuer de lire « Les mélodies du bonheur »

Il faut peu pour faire un monde, mais il faut du monde bon pour faire quelque chose.

  Il faut peu pour faire un monde, mais il faut du monde bon pour faire quelque chose. Dans cette vie de détails on s’agrippe si fort qu’on finit par ne plus distinguer la corde de nos propres mains. A trop vouloir tout maitriser on finit par ne plus connaitre la vie. Respirer est si naturel, pourquoi vouloir tout contrôler? On en finit toujours à … Continuer de lire Il faut peu pour faire un monde, mais il faut du monde bon pour faire quelque chose.