La question est pertinente. Dans le fond peut-on vivre sans amour? L’amour est un sentient mais aussi un état physiologique, psychologique mais pas que. Il y a de l’amour partout: au cinéma, dans la musique, dans la littérature.
Peut-on vivre sans amour ou tendresse?
Un besoin dans notre développement
La grande question qu’on pourrait se poser c’est peut-on vivre sans amour?
Si notre premier amour est celui qu’on porte à notre mère, on peut répondre que non. En effet des recherches démontrent que l’amour/affection/tendresse sont essentiels au bon développement. Celles du chercheur J. Bowlby sur les différentes contributions de l’attachement dans le bon développement psychologique et physiologique d’un être vivant sont la preuve même que l’attachement est vital. Dans l’attachement voyez dedans l’amour mais le feed back qu’on reçoit de l’objet du désir.
Un chercheur du nom de Ainsworth en 1967 dit que le développement d’un individu ne peut se faire correctement que s’il se sent en sécurité. Il a donc besoin d’avoir quelqu’un de confiance, qui lui donne l’impression d’être disponible et en sécurité. Un peu comme quand tu as un copain qui n’est jamais disponible, tu vas peu à peu te sentir mal à l’aise et pas en sécurité voir délaissé. Sur cette base de sécurisante l’enfance va répondre de manière positive, lui permettant d’explorer le monde qui l’entour de manière optimale. Il y a dans tout cela un phénomène très connu, celui de l’empreinte. Découvert par hasard par Lorenz.
Ce phénomène provient d’une expérience de notre environnement :
Cette forme d’apprentissage s’oppose au dogme central du
béhaviorisme classique selon lequel il ne peut exister d’apprentissage sans conditionnement stimulus – réponse.
Konrad Lorenzcritiqua ardemment ce dogme.
Par définition l’empreinte est la capacité d’acquisition rapide de façon permanente par un juvénile des caractéristiques d’une forme spécifique qui orientera les conduites ultérieures (lien affectif, choix du partenaire sexuel…).
Les différents types d’attachements
Ainsworth a marqué l’importance de 3 grands types d’attachement : L’attachement sécure, l’attachement insécure évitant, l’attachement insécure ambivalent et un 4e l’attachement désorganisé.
En gros la question réelle, est « Puis-je me séparer de l’attachement que j’ai des autres? ». Pour se faire il faudrait déjà voir si l’individu en lui-même va bien? En période de dépression on a tendance à s’isoler et à couper le contact. Si la personne devient peu à peu de plus en plus recluse, au point de vivre comme ça. Elle est peut-être entrain de devenir une personnalité de type évitante. Ce qui se caractérise par une volonté à rester seul, avec seulement un petit noyaux social. Dans le fond ces personnes souffrent sans forcément l’exprimer. Elles construisent un mur entre elle et la société. Souvent par peur d’être jugées ou incomprises, ou abandonnées. Si vous voulez comprendre plus cette théorie, je vous conseille de lire les ouvrages de John Bowlby
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