Salut
J’ai réalisé que le plus dur dans tout cela, quand nous sommes assis face à un mur, c’est de pouvoir se dire que beaucoup de personnes nous ont tourné le dos sans savoir qu’on regrettait beaucoup des choses qu’on a dit, qu’on a mal fait.
On regrette ces silences ou l’immaturité de l’instant. Et je pense que le plus difficile quand on a au dessus de sa tête une sorte de fatalité qui s’empare de notre hasard, c’est d’être capable de vivre avec cela.
On se demande pourquoi on a fait les choses aussi mal…Pourquoi on a mal agit, pourquoi on n’a pas été plus proche d’un tel ou d’un tel.
Au final, je me demande ce qui serait utile, parler à l’absence pour se dire que les mots iront un jour quelque part, où vivre en se disant peut-être que ce n’est pas si grave.
L’espoir c’est cette capacité à se dire que rien n’est jamais acquis, jamais certains et qu’on pourra encore changer le cours du destin.
Une réflexion sur “Lettre à l’absence #31”