Salut, ça va?
Je pense que ce confinement nous fera grandir un peu. Je me suis confirmé l’idée que bouger était essentiel pour moi. Tu peux te demander pourquoi je ne perds pas mon calme ? Parfois on ne peut pas se permettre de faire pire que ce qui est déjà en route.
De même, le stresse provoque une concentration du cortisol et cela affaibli à la longue le système… Donc autant éviter cela.
Il y a dans ce récit étrange, ce petit Snoopy que tu m’as laissé, il est là à trôner dans la chambre, et face à moi ces tableaux que tu a peint.
J’aurai pu les décrocher pour montrer que ton départ n’est plus grave, mais j’aurai pu aussi les garder pour montrer que cela ne me fait plus rien.
Cela ne me fait plus rien, sauf un petit coup de nostalgie.
Tu vois, j’aurai aimé que tu sois là, on aurait pu se faire une soirée à contempler les étoiles, on aurait écouté « rire et chansons », puis parler de politique ou d’histoire….
C’est clairement plus drôle que d’essayer d’écrire à quelqu’un qui ne répondra jamais.
Je pense que je vais continuer à écrire à l’absence.
Une réflexion sur “Lettre à l’absence #30”