Les échanges sont-ils encore gratuit entre amis? C’est une bonne question. D’ailleurs peut-on réellement tout dire à nos amis, ou devons-nous garder un peu de secret en nous?
Il y a quelques jours de ça, je vous parlais de la capacité à sublimer le beau et empirer le pire… (plus d’infos sur l’article), un article qui a fait débat sur les réseaux sociaux car les poly amours m’ont dit que ma vision de l’amour collait à leur façon d’être, mais qu’en est-il de l’amitié? Si vous êtes un lecteur fidèle vous avez surement lu l’article sur les ami-dépendants et amitiés jetables.
Le confident désintéressée n’existe pas.
Donc qu’en est-il des choses qu’on va livrer pour obtenir en retour quelque chose de cet ami? Vous savez, ces moments où l’on va se confier pour obtenir en conséquence des confidences sur cette personne? Il y a un certains narcissisme et égoïsme dans ce procédé. Nous nous livrons pour obtenir quelque chose, nous nous sentons mal à l’aise également si l’autre se confit et que nous n’avons soit rien demandé, soit rien à offrir en échange.
Je sais que quand quelqu’un se confit à nous et si dans notre cas nous n’avons rien à offrir réellement, nous y gagnons une sorte de bien être, car nous avons gagner quelque chose, nous sommes perçu comme quelqu’un de confiance (hausse ou confirmation de notre estime de soi) nous obtenons une place privilégiée dans les relations avec l’autre.
En soi, si l’autre se confie à nous, nous y gagnons, mais pensez aux fois où votre meilleur ami ne s’est pas confiez à vous? Vous avez senti un picotement, comme si, elle n’avait pas confiance en vous, comme si l’autre se dérobait à vous. J’aime citer les contraires de mes exemples, car souvent à travers l’inversion, le sujet a beaucoup plus de reliefs.
L’amitié ou la sympathie
Il m’est arrivé un nombre incalculable de fois où j’ai écouté des gens que je ne connaissais pas, je me place du coup dans une place de sympathie. L’autre va mieux, moi j’y ai rien gagné à part occupé mon temps durant un trajet de train ou de bus. L’autre m’a parlé de ses problèmes. En général, j’essaie de faire une analogie avec mon expérience personnelle, mais je sais que si tu le dis à haute voix cette analogie, l’autre peut le prendre mal, car elle va dire que tu ramènes toujours tout à toi. Hors qui mieux qu’une personne ayant vécu la même chose que son interlocuteur peuvent comprendre? Il est donc intéressant de se demander si celui qui rapport à lui-même est égoïste ou fait preuve de courage, car souvent en faisant cela, nous ouvrons des portes closes, des vieilles blessures.
Ne plus dire « Selon moi »
Il va de soi qu’il ne faut plus jamais dire « Selon moi », car l’autre reçoit cela comme un jugement ou bien une réprimande alors qu’en réalité, c’est une forme usuelle pour dire que l’autre ne te donne que son avis d’après son point de vue… En psychologie, j’avais appris qu’un conseil est toujours pervers, car il donne souvent le choix entre A et B… La solution est d’ajouter un choix C… Ce choix C permettra de conforter le décideur que son choix se fera après une réflexion non pas entre deux choix mais de manière consciente avec un risque possible de se tromper. Quand on a le choix entre 3 éléments, nous ne somme plus dans le compromis entre deux issues possibles, mais dans une conception du peut-être qu’il serait mieux de choisir cette issue au lieu de ces deux-là.
Bel article 😊