Je m’en fous…. Si la personne est heureuse cool pour elle, si cependant c’est un masque pour cacher des failles et soucis… Avant je voulais aider, mais le syndrome superman c’est terminé….. Je peux donner des conseils mais je ne vais plus me détruire pour sauver un capitaine voulant se sacrifier.
Je ne veux plus sauver ceux qui ne veulent pas l’être
J’ai longtemps cru qu’analyser les autres, lire entre leurs gestes, deviner leurs blessures derrière leurs sourires, c’était une forme d’amour. Une mission presque sacrée : comprendre, aider, réparer. J’étais celui qui tendait la main, même quand personne ne la demandait. Je me suis souvent épuisé à essayer de sauver des gens qui, parfois, n’avaient pas envie de l’être.
Mais aujourd’hui, c’est terminé.
Je m’en fous. Vraiment. Si la personne est heureuse, tant mieux pour elle. Et si ce bonheur est un masque ? Ce n’est plus mon affaire. J’ai compris que je n’ai pas le droit de vouloir guérir quelqu’un à sa place. Je ne suis ni un psy gratuit, ni un héros. J’ai rangé mon costume de Superman.
Je peux être là, oui. Écouter, conseiller, offrir une épaule ou un mot juste. Mais je ne vais plus me détruire pour sauver un capitaine décidé à couler avec son navire. J’ai trop souvent pris l’eau en essayant de tenir à flot des barques trouées.
Je ne juge plus. Je ne décortique plus chaque faille, chaque silence. Chacun son rythme, ses défenses, ses choix. Et s’il y a une chute, elle ne m’appartient pas. Mon énergie, je la garde pour ceux qui veulent avancer, pas pour ceux qui tournent en rond dans leur propre labyrinthe.
Respecter l’autre, c’est aussi le laisser libre de tomber. Moi, je choisis de rester debout.
