Il y a une vérité amère que beaucoup d’entre nous finissent par découvrir : la plupart des gens ne traverseraient pas un océan pour nous. Pourtant, nous passons souvent notre temps à courir après l’affection et l’attention de ceux qui, eux-mêmes, sont en quête de quelqu’un d’autre. Ce cycle sans fin, où chacun poursuit quelqu’un qui ne le voit pas, peut être épuisant. Il est particulièrement frustrant de réaliser que les personnes qui nous offrent de l’affection ou de l’attention sans que nous ayons à les demander, celles qui se soucient vraiment de nous, nous mettent parfois mal à l’aise. Peut-être parce qu’elles semblent trop intrusives ou simplement parce qu’elles ne partagent pas les mêmes codes sociaux que nous. Comme l’explique un article du blog Le Mec Qui Passe, il est fatigant d’être toujours celui qui fait le premier pas, celui qui initie le contact pour ne recevoir que des miettes d’attention en retour .

Ce déséquilibre dans nos relations est un phénomène courant. Nous idéalisons souvent ceux qui nous ignorent et, en parallèle, nous ignorons ceux qui tiennent vraiment à nous. Une citation de One Tree Hill résume bien cette situation : « Peut-être donnons-nous tous le meilleur de nous-mêmes à ceux qui de leur côté, ne nous accordent que rarement une de leurs pensées… ».
Il est étrange de constater à quel point nous sommes parfois aveugles à l’égard de ceux qui, avec leurs SMS un peu insistants ou leur affection parfois maladroite, tiennent sincèrement à nous. Ces personnes ne sont pas forcément envahissantes ou dépendantes émotionnellement ; peut-être sont-elles simplement gentilles, cherchant à nous montrer qu’elles tiennent à nous. Au lieu de les repousser, nous devrions peut-être apprendre à apprécier cette attention pour ce qu’elle est : une expression de sincérité dans un monde où l’affection véritable est souvent difficile à trouver.

Une réflexion sur “La vérité sur ceux qui nous entourent et sur nous-même”