C’est le nouveau mot à la mode : l’orbiting », soit l’art d’ignorer une personne tout en continuant de suivre assidûment sa vie sur les réseaux sociaux. Un nouveau comportement toxique à ajouter au champ lexical des goujateries 2.0.
Après le Ghosting, découvrez l’orbiting
Contrairement au Stalking, nous affichons clairement notre attention sur cette personne. C’est une forme de torture psychologique et l’autre se retrouver coincé dans une situation inconfortable. Sa seule solution est de vous bloquer.
Selon Anna Lovine, l’orbiter, cette personne qui maintient un lien distant avec son ex-partenaire, est motivé par trois impulsions principales. Tout d’abord, il peut se retrouver coincé dans une obligation sociale, agissant de manière polie, mais obstinée pour maintenir ce lien rompu. Ensuite, il peut être inconscient de la pression qu’il exerce sur son ex-partenaire en maintenant cette proximité émotionnelle. Enfin, il peut être affecté par la « Fear of missing out » (la peur de rater quelque chose), cherchant à garder son ex-partenaire « en orbite » pour toujours avoir une option à portée de main, au cas où.
Sarah Chiche, écrivain, psychologue et psychanalyste, explique que séduire et maintenir une proie dans l’orbite permet une manipulation plus facile une fois que la personne a été conquise. Cette approche subtile et sournoise permet à l’orbiter d’exercer une influence sur son ex-partenaire sans que celui-ci en soit nécessairement conscient. La séduction initiale peut créer un lien de dépendance émotionnelle, offrant à l’orbiter un pouvoir de manipulation plus grand sur la personne séduite.
Ces mécanismes complexes de l’orbite révèlent la complexité des relations humaines et soulignent l’importance de la communication et du respect mutuel dans une relation amoureuse. Il est essentiel de reconnaître ces schémas toxiques et de s’en affranchir pour préserver sa santé émotionnelle et établir des relations équilibrées basées sur la transparence et le respect mutuel.
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