Détendez-vous, je vais vous dire un truc assez dur… je suis sur que même les Sheldon parmi vous seront surpris.
La réalité :
En règle général la réalité s’oppose à la rêverie, l’imaginaire, elle se compose de l’ensemble des variables et phénomènes considérés comme existant effectivement.
En psychanalyse : Le principe de réalité est l’un des principes régulateur de notre fonctionnement psychique. Il permet à l’individu de se détourner des plaisirs qu’il voudrait trop vite assouvir. Il permet un renoncement du plaisir immédiat, des pulsions qui pourraient être à l’origine de souffrances. Le principe de réalité est un mécanisme d’adaptation de l’individu à l’environnement extérieur. Il envoie au cerveau des signes du développement de la pensée, du jugement… .
Selon moi : Ma vision de la Réalité
Une vérité ou une pensée qu’on considérait vraie dépend bien souvent d’un instant précis où nous pensons à une chose. Nous n’avons pas accès à l’ensemble des donnés existantes dans le monde, nous ne sommes pas omniscient. Il y a pour beaucoup de monde des réalités et des vérités. On dit d’ailleurs que toute vérité n’est pas bonne à dire. Ce proverbe nous vient du 13e siècle et cela veut dire que que le mensonge et la dissimulation sont parfois nécessaire, car certaines vérités peuvent être blessantes.
Attention ici nous parlons de Vérité, peut-on rattaché la Réalité à la vérité?
Est vrai ce qui correspond au réel+Ce qui est réel dépend de ce qui est tenu pour vrai= Cercle vicieux ?
Il est difficile de plaquer la Vérité à la Réalité, car il existe plusieurs vision du monde, plusieurs visions du réel. Nous somme donc non pas dans un cercle vicieux, mais d’une spirale. La correspondance entre vérité et réalité n’est pas de l’ordre d’une relation copie/modèle, mais produit/facteurs. Vérité et réalité sont les deux facteurs de la connaissance qui est le produit de leur assemblage. Mais cette image est trop statique: la somme des deux n’est pas seulement le résultat de la composition des facteurs, il influent en retour sur les facteurs eux-mêmes, qui, en se modifiant, modifient à nouveau leur produit. C’est un dynamique : l’état de la connaissance (en gros la somme de l’ensemble) permet de mettre en place les conditions de la vérification. L’état de connaissance est donc également un nouveau produit.
Revenons à mes moutons avant qu’ils s’en aillent
Donc selon moi, la vérité du moment dépend d’un instant, mais nous nous efforçons d’être en accord avec nous-même sur le long terme, sans cela nous serions trop divergeant et inconsistant… Et une comportement instable serait inévitable. Parfois cependant nous renonçons à une vérité qu’on avait pu dire, soit par ce que l’expérimentation du réel nous a démontré que ce qu’on avait dit était faux, soit par ce que nous sommes influencé par de nouveaux éléments. J’aime bien parler de la pensée constructiviste, qui selon ses théories s’oppose sur certains points au réalisme. La réalité serait une expérience inévitablement relative à celui qui l’appréhende. Il y a dans ce courant de pensée une importance de la logique et de la connaissance, selon elle la connaissance ne permet pas d’accéder à une perception plus vraie des choses, elle serait plutôt une donnée, une réalité en soi. Et c’est seulement à travers de l’expérience qu’on peut se construire une réalité. En conclusion la réalité serait une construction de l’esprit qui resterait relative à celui qui la perçoit comme une réalité.
Edgar Morin préfère parler de co-constructivisme pour éviter l’image d’une réalité issue d’une construction exclusivement mentale. Il exprime ainsi une « collaboration du monde extérieur et de notre esprit pour construire la réalité »
Alors vous avez été traumatisés?