J’ai envie de vous expliquer c’est quoi l’ambivalence émotionnelle, du moins la mienne.
Le confinement et les gestes barrières ça ne me gêne pas.. Je n’ai pas besoin d’être collé aux gens pour être heureux. Je suis du genre « Vivons heureux, vivons caché« .
Le souci c’est que j’aime le cinéma, les expo, me balader… Mais j’aime aussi mon job.
En gros l’ambivalence émotionnelle que je vis c’est que le matin je me lève en me disant « Cool j’ai pas à faire la bise ou serrer les mains des gens »… puis d’un coup je suis triste car je sais que si je ne fais pas cela, je ne peux plus travailler normalement voir tout court.
Donc ton humeur fait le yoyo entre « Cool » et « Nan c’est terrible »
Je pense que certaines personnes s’y retrouveront dans ce petit portrait. D’ailleurs au passage si souvent je parle beaucoup, sans queue ni tête… C’est que j’ai souvent sauté des étapes de progression entre les sujets, mais que ces sujets sont connectés par analogie thématique ou de situation. J’ai fini par comprendre que je réfléchissais comme ça, au lieu d’avoir une réflexion en escalier, mon cerveau fonctionne comme une carte de métro parisien…. Chaque mot = plusieurs sujets = plusieurs anecdotes = plusieurs faits historiques.

Gamin j’étais submergé par toutes ces pensées, je devenais nerveux, colérique. J’ai du apprendre à intérioriser tout cela, d’ailleurs c’est épuisant de devoir sans cesse minimiser notre pensée. Du coup je compartimente chacune des émotions dans deux parties l’une positive et l’autre négative. J’ai l’impression d’être en permanence dans un sentiment contrasté entre happy/unhappy, d’ailleurs quand je suis heureux je le suis à 100% et quand c’est l’inverse c’est 100% de la tristesse, la demi-mesure n’est jamais de vigueur.