Les gens aiment critiquer tout…. on m’a dit que quand je ne souriais pas j’avais l’air méchant… Quand je souriais j’avais l’air d’un idiot ou d’un serial killer… Bref quoi qu’on fasse on est critiqué.
On aime critiquer l’autre car on ne peut pas soi-même réussir à devenir meilleur. Du coup on projette sans cesse notre amertume…. Etrangement les gens qui ont passé le capte de tout cela s’en moquent si l’autre est gros, moche, petite, petit, mécano le dimanche… Celui qu’on critique vit déjà plusieurs soucis en lui. Comme dire à quelqu’un qu’il est débile ne le fera pas rendre plus smart… Dire à quelqu’un qu’il est maigre ne le fera pas grossir. En général il le sait, il traine le poids des regards et les moqueries de toute une vie. Il se bat à essayer lui-même de s’en sortir en se bricolant quotidiennement. Puis un jour arrive le déclic ( Passions de Vie a résumé la magnifique déclic) ou d’autres vont faire des grands changements sur eux même….
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On a juste oublié de faire le deuil de ce qu’on n’est pas.
Un jour un théologien (oh zut religion) a dit « Aimer quelqu’un c’est vouloir l’aider à s’accomplir et devenir meilleur.’
Tout cela est possible non pas par le jugement, non pas par la réprimande mais en l’aidant à être lui-même dans sa façon d’être, sa façon d’agir sur le monde… Si vous réprimandez sans cesse, l’autre ne deviendra jamais lui-même mais une pale copie de ce que vous auriez aimé être.
Donc voilà quand tu veux aider quelqu’un cherche à l’accompagner et non le tirer en arrière pour qu’il reste piégé avec tes peurs. On n’est pas des crabes…
Une histoire que mon père m’avait raconté :
Un garçon et son père sont à la pêche aux crabes. Ils les mettent dans une seau sans couvercle. Plus la journée avance, plus le seau se remplit et, bientôt, il y a assez de crabes pour que ceux du dessus atteignent le bord et puissent s’enfuir. Le garçon dit à son père:
–Papa, il faudrait mettre un couvercle avant que les crabes ne s’enfuient.
Le père a un drôle de sourire et lui dit:
–Non, regarde bien.
Le petit garçon regarde le seau et voit que dès qu’un crabe tente de s’échapper, les autres l’attrapent et le tirent à l’intérieur. Il demande:
–Mais…Pourquoi ils font ça? Le père lui répond,
–Tu vois, les crabes sont comme les humains. Dès que l’un d’eux veut sortir de la moyenne, avancer dans la vie, les autres font tout ce qui est en leur pouvoir pour l’en empêcher. Ils n’acceptent pas que d’autres puissent réussir alors qu’eux échouent.
Souvent, quand on tente de me démotiver, je repense aux crabes. Bref de toute façon je suis un panda. Je vais continue à sourire quand j’en éprouve le besoin et à pleurer quand il en est nécessaire.
Sinon : Le blog de Sisi
C’est terrible cette histoire de crabes ! Bravo en tout cas pour votre recul et maturité.
La vie est trop courte pour se prendre le tête. Mais la pression sociale, la peur de l’inconnu fait que l’on se met soit même des bâtons dans les roues. On garde un travail qu’on aime pas, un train de vie plan plan parce qu’on a une famille, des responsabilités.. et à la fin on a des regrets parce qu’on a fait comme tout le monde. C’est comme l’amour impossible; la liberté impossible : c’est vouloir tout plaquer et recommencer à zéro, entre sentiments et raison …. très peu ont les c… de le faire et évidement c’est plus facile de critiquer que de faire !
merci pour ce retour!