« Autant pas se faire d’illusions, les gens n’ont rien à se dire, ils ne se parlent que de leurs peines à eux chacun, c’est entendu. Chacun pour soi, la terre pour tous. «
L.F. Céline
On parle de peur que le silence ne nous dévore. On a peur de cette sensation étrange, qui nous matraque, quand nous sommes deux dans une pièce. Quand notre sentiment d’existence se confronte à celui d’un autre et qu’un certains déplaisir nous envahi… Avez-vous déjà remarqué qu’il y a des silences de trop, des silences qui nous rongent. On crie pour crier, on parle pour parler… Finalement, à sens unique, un peu comme un monologue narcissique.
Il n’y a pire ordonnance que le silence pour ceux qui ne réalisent pas l’importance d’une présence. Et un jour ce silence ne peut trouver aucun brouhaha. Alors on va inventer une vie sensationnelle pour remplir nos silences de récits grotesques. On se gaspille, on se disperse…